Certains contextes particuliers peuvent prédisposer à la survenue de vergetures. Outre les facteurs héréditaires et ethniques, on retrouve les situations où les tissus sont soumis à une tension intense :
- une prise ou perte de poids rapide;
- une grossesse;
- la puberté;
- une pratique sportive intensive ou à haut niveau.
Mais contrairement aux idées reçues, ces différents événements ne suffisent pas à déclencher la rupture du derme. On sait en effet aujourd’hui que le responsable exclusif de ces cicatrices disgracieuses est la cortisone. Sécrétée par les glandes surrénales à heures régulières, cette hormone joue un rôle essentiel dans l’intégrité de notre organisme. Son dérivé actif, le cortisol, régule notamment la libération du glucose et exerce une action anti-inflammatoire.
Cependant, produite en excès, la cortisone inhibe la prolifération des fibroblastes et donc la synthèse de collagène. Le derme perd en densité et en souplesse, ce qui le fragilise. C’est donc cette hypersécrétion hormonale, conjointement à un étirement des tissus, qui explique les vergetures dans les cas précédemment cités.
Bien souvent sans gravité, les vergetures témoignent plus rarement d’une pathologie sévère liée à une surproduction de cortisone (maladie de Cushing). Un bilan médical s’impose alors.