Les transpirations excessives localisées restent le plus souvent idiopathiques : on parle d’hyperhidrose primaire. Plusieurs hypothèses sont malgré tout avancées pour expliquer ce phénomène :
- un dérèglement du système nerveux central qui commande l’activité des glandes sudoripares ;
- une composante héréditaire, avec au moins un parent concerné par cette affection.
On note toutefois que certains facteurs semblent déclencher les épisodes de suée : le stress, la consommation d’alcool et d’aliments épicés, une température élevée ou encore un effort physique soutenu.
Quant aux odeurs déplaisantes, celles-ci ne sont pas générées directement par la sueur, mais par sa dégradation par des bactéries présentes à la surface de la peau.
Important : lorsque la transpiration se généralise à la totalité du corps, celle-ci peut être révélatrice d’une pathologie sous-jacente (hyperthyroïdie, cancers du système lymphatique…), d’un problème métabolique ou hormonal (surpoids, obésité, ménopause…) voire de troubles anxieux. Il convient donc de faire le point avec son professionnel de santé.