La rosacée est une pathologie cutanée chronique affectant les vaisseaux de petit calibre du visage. Elle se manifeste essentiellement par la survenue de rougeurs au centre de la face, épargnant généralement le pourtour des yeux et de la bouche. Celles-ci sont ponctuelles ou permanentes selon le stade de la maladie.
On distingue plusieurs sous-types de rosacée, dont l’érythrose et la couperose. Si la première se traduit par l’installation de rougeurs diffuses et localisées sur les joues, la seconde fait apparaître de petits vaisseaux dilatés d’un rouge intense nettement visibles en surface de la peau.
Cette maladie évolutive peut se compliquer dans quelques rares cas d’une atteinte des yeux (rosacée oculaire), de lésions sévères telles que des papules ou des pustules (rosacée papulo-pustuleuse) voire exceptionnellement d’une hypertrophie des tissus cutanés tout particulièrement au niveau de la pointe du nez (rhinophyma).
Il est trop communément admis que les personnes touchées par la rosacée sont en proie à l’alcoolisme. Cette idée erronée et pourtant largement divulguée entretient une souffrance psychologique importante qui altère considérablement la vie sociale des patients.