Le recours à la chirurgie esthétique pour le relâchement cutané n’est pas toujours pertinent. Le redrapage de la peau laisse en effet des cicatrices potentiellement non licites ou non désirées par le patient.
Grâce à des procédés non invasifs, la médecine esthétique peut aujourd’hui suppléer les actes chirurgicaux. Cependant, toutes les méthodes médicales visant à raffermir la peau présentent une efficacité variable selon les personnes : il est en effet impossible de prédire la réaction des tissus face aux énergies émises par les appareils employés. Les résultats obtenus sont donc inégaux, parfois très satisfaisants, parfois plus moyens.
Parmi les différentes techniques investies, la radiofréquence demeure la plus populaire et la plus reproductible. Un courant électrique circulant à travers la peau stimule la production de collagène, permettant un raffermissement cutané et une remise en tension du derme. Plutôt destinées à traiter la peau d’orange et la cellulite, les ondes de choc parviennent également à redraper légèrement la peau.
Plus invasive, la pose de fils tenseurs est réalisée sous anesthésie locale. Elle exige cependant l’implantation d’un corps étranger sous la peau qui, bien que résorbable, n’est pas forcément souhaitable. Quant aux ultrasons focalisés, ils demeurent très rarement indiqués car difficilement reproductibles d’un patient à l’autre et présentant des risques pour les structures nerveuses et vasculaires avoisinantes.