Pour limiter l’apparition de pores dilatés, il est bien sûr important de conserver une routine beauté adaptée. Les peaux grasses éviteront les produits décapants ou abrasifs : en asséchant la peau, ils ne font que stimuler la production de sébum. L’emploi d’une crème à indice solaire et la limitation drastique du tabagisme font partie des autres mesures à adopter. Sur le plan de la médecine esthétique, trois grands traitements sont particulièrement appréciés pour leurs suites simples n’exigeant aucune éviction sociale.
Utilisant principalement l’acide glycolique tiré de la canne à sucre, le peeling aux acides de fruits effectue une exfoliation chimique de la peau afin d’éliminer les couches superficielles de l’épiderme. On assiste ainsi à un resserrement des pores et à une régulation des productions sébacées. Il se base habituellement sur un protocole de 4 séances espacées de 15 jours. Durant les heures qui suivent, le patient peut simplement subir des tiraillements légers ou des rougeurs, effets mineurs tout à fait compatibles avec une reprise du travail immédiate : cette méthode est d’ailleurs surnommée de façon évocatrice « lunch peel » aux États-Unis.
Seconde option pour traiter médicalement les pores dilatés, le laser fractionné non ablatif : il relance la production de collagène pour resserrer les pores du visage. Dispositif sensible, il requiert l’application d’une crème anesthésiante avant l’acte. Les désagréments demeurent très limités : des rougeurs peuvent apparaître durant la journée ou le lendemain suivant l’intervention, et une sensation de peau rugueuse peut persister durant une petite semaine.
La troisième option pour améliorer le grain de peau est un soin Hydrafacial. Cette technologie combine un nettoyage de peau et une extraction des comédons couplés à une hydratation et une protection antioxydante. Il s’agit d’un soin sans éviction sociale.