Si des exercices de musculation de la fesse sont largement préconisés, ils ne suffisent malheureusement pas toujours à venir à bout de la banane sous-fessière.
Pour corriger efficacement le pli sous la fesse, différentes techniques médicales, chirurgicales ou médico-chirurgicales peuvent être mises en œuvre. Seuls un examen clinique et une évaluation de la composante adipeuse ou cutanée de ce petit défaut permettent de définir la bonne approche thérapeutique.
Sur le plan médical pur, la cryolipolyse par coolsculpting est généralement envisagée dans un premier temps. Elle consiste à pincer le bourrelet graisseux dans un applicateur émettant un froid intense et prolongé. On constate alors une diminution du pli sous-fessier par une destruction progressive de 25 à 30 % des cellules adipeuses en une seule séance.
Ce dispositif peut être associé de manière judicieuse à une radiofréquence, avec ou sans ondes de choc. Cette dernière agit prioritairement sur le relâchement cutané en retendant la peau et en rehaussant la fesse dans son ensemble.
Depuis une période récente, les ultrasons électromagnétiques focalisés, seuls ou complétés par une radiofréquence, sont également envisagés pour augmenter le volume musculaire de la fesse et rétracter notablement la peau.
Sur le plan chirurgical, la lipoaspiration trouve sa pertinence uniquement si le bourrelet sous-fessier résulte d’un surplus adipeux. Elle doit toutefois être modérée, sous peine de déstructurer les tissus cutanés et d’altérer le soutien de la fesse.
Dans les cas les plus extrêmes de relâchement cutané, un lifting sous-fessier peut être proposé. Cette opération consiste à retendre la peau de la fesse via une cicatrice en ôtant l’excédent préjudiciable.