Dans le cas d’une alopécie où aucune repousse spontanée du cheveu n’est possible, plusieurs axes thérapeutiques peuvent être envisagés.
Les approches chirurgicales sont aujourd’hui globalement délaissées au profit des traitements médicaux. La technique des lambeaux, qui visait à transférer une peau encore chevelue du cuir sur une zone adjacente chauve, n’est d’ailleurs plus utilisée à cause de son caractère trop invasif et de sa rançon cicatricielle forte. Le recours aux bandelettes (FUT) subsiste encore mais se fait de plus en plus rare : il s’agit de prélever une bande de cheveux à l’arrière du cuir chevelu, puis de la découper en micro-unités chevelues qui seront ensuite greffées sur la zone chauve.
Sur le plan médical, la technique d’extraction cheveu par cheveu (FUE) constitue la méthode de référence. Autrefois manuelle, elle est désormais robotisée. Elle permet de transférer des unités folliculaires (greffons) sur la zone chauve sans réaliser d’opération chirurgicale.
Enfin, certaines approches paramédicales complémentaires, comme la mésothérapie ou la luminothérapie, peuvent se révéler pertinentes pour améliorer la qualité du cheveu.