Englobée sous les termes médicaux de ptose palpébrale, ptosis ou blépharoptosis, la paupière tombante se définit comme un affaissement progressif de la paupière supérieure. Celle-ci vient alors se positionner au niveau des cils en recouvrant en premier lieu la région externe de l’œil. Touchant majoritairement les deux yeux, elle reste unilatérale dans certains cas et entraîne alors une dissymétrie.
Ce relâchement palpébral dessine ainsi un regard triste et fatigué, fermé, voire prématurément vieilli. Outre le souci esthétique, la chute des tissus interfère également dans la communication implicite : avec la gestuelle, les yeux constituent en effet un vecteur non négligeable dans la transmission des émotions (joie, colère, surprise…). La qualité des interactions sociales s’en trouve donc parfois dégradée.
À un stade plus avancé, les paupières tombantes peuvent aussi retentir sur le confort visuel : en voilant partiellement la pupille, elles réduisent le champ de vision et instaurent une véritable gêne lors des activités quotidiennes les plus simples, comme la lecture. Souvent tempérées par des mécanismes de compensation (hausse excessive ou répétée des sourcils notamment), elles entraînent parfois une fatigue ou des douleurs oculaires.