Page rédigée par Dr Romain Lavocat, mise à jour le 14 mai 2022
Préjudiciables sur le plan esthétique, les fesses tombantes constituent un motif de consultation fréquent en cabinet de médecine et de chirurgie esthétique. Comment remonter durablement son fessier et retrouver un galbe harmonieux ? On fait le point.
Découvrez ci-dessous les explications du Docteur Romain Lavocat, chirurgien esthétique au sein d’Anthèse, cabinet de chirurgie et médecine esthétique à Bordeaux.
Sur le plan anatomique, la fesse désigne la zone charnue située sur la partie postérieure du bassin. Celle-ci s’articule autour de trois grands muscles – le petit fessier, le grand fessier et le moyen fessier – qui assurent un bon soutien. En parallèle, le postérieur comporte également une certaine quantité d’adipocytes (cellules graisseuses) qui viennent compléter le galbe.
Il peut arriver que la peau se relâche de façon excessive consécutivement à une perte de tissus adipeux et/ou musculaires. On note ainsi un défaut de tenue des tissus cutanés qui chutent sur la partie basse de la fesse : on parle alors de fesses tombantes.
Touchant les hommes et les femmes, les fesses qui tombent entraînent une perte d’esthétisme manifeste de la silhouette, visible lorsque le patient est habillé (pantalon, jupe…) ou dévêtu (à la plage par exemple). Elles donnent une impression de fessier mou et peu tonique potentiellement complexant.
Dans la grande majorité des cas, les fesses qui tombent résultent d’un défaut de soutien interne des tissus de la peau. Si la génétique semble jouer, d’autres facteurs entrent également en ligne de compte.
L’absence d’activité physique entraîne inévitablement une diminution du volume musculaire glutéal. En faisant peu voire pas de sport, les muscles fessiers n’ont en effet pas l’occasion de se développer et de prévenir le relâchement cutané.
Une perte de poids importante, qui oblige l’organisme à puiser dans ses réserves musculaires et graisseuses, peut également être à l’origine de fesses tombantes.
Enfin, l’âge fait malheureusement coup double : avec le temps, on assiste non seulement à une perte d’élasticité de la peau mais également à une fonte musculaire parfois conséquente. Les fesses prennent donc plus sensiblement un aspect tombant en vieillissant.
Sur le plan médical, l’application d’ondes électromagnétiques focalisées vient remuscler la fesse, notamment le grand fessier. Son association récente avec la radiofréquence permet une remise en tension cutanée supplémentaire bienvenue. Ces deux techniques n’étant pas indiquées chez tous les patients, une évaluation clinique préalable demeure nécessaire.
À ce jour, l’approche chirurgicale constitue toutefois la référence pour améliorer durablement la chute de la fesse. La mise en place d’une prothèse fessière (glutéale) est de loin la méthode la plus recommandée pour pallier le manque de soutien interne des tissus cutanés : en épaississant le muscle, elle contribue ainsi à remonter la fesse de façon nette et durable.
Le lifting de fesse ne compte pas parmi nos pratiques. Cette technique, consistant à remonter les tissus et à les fixer sur la partie supérieure de la fesse à travers une large cicatrice, présente un risque de récidive accru avec le temps et l’effet de la gravité.
À noter que le lipofilling (injection de graisse) ne remonte pas la fesse, ou le fait de façon uniquement temporaire. Il ne fait qu’alourdir le tissu sous-cutané et provoque finalement une chute de la fesse, parfois même plus marquée qu’avant la chirurgie.
Insistons également sur le fait que l’instauration de mesures diététiques et sportives doit systématiquement être proposée afin de favoriser le développement des muscles fessiers et par conséquent la remontée de la fesse.
Le secrétariat du cabinet est à votre disposition pour toute demande d’information. N’hésitez pas à poser directement une question au Dr Lavocat en utilisant le formulaire de contact ci-dessous.
