Les solutions visant à gommer une cicatrice hypertrophique demeurent restreintes et les mesures préventives malheureusement très réduites.
Avant de corriger d’emblée une cicatrice hypertrophique, il apparaît plus que pertinent de s’armer de patience. En effet, ce type de lésion régresse souvent spontanément et connaît habituellement une évolution favorable dans les 12 à 18 mois suivant le traumatisme. Si cependant le caractère disgracieux persiste après ce terme, une intervention chirurgicale visant à retirer le tissu fibreux présent dans la cicatrice (exérèse intra-cicatricielle) peut être envisagée. Il subsiste malgré tout un risque de récidive ou d’aggravation de l’aspect de la cicatrice en effectuant une seconde incision.
Des injections locales d’anti-inflammatoires sont également possibles. Ces produits tendant toutefois à élargir la cicatrice et à affiner excessivement la peau, il convient d’attendre au moins deux années post-traumatisme, le temps que la plaie soit suffisamment consolidée.
Enfin, un traitement par laser peut également atténuer la coloration rouge et, dans une moindre mesure, améliorer la texture du tissu cicatriciel en diminuant légèrement son épaisseur. Les résultats demeurent néanmoins relativement modérés.